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Au XIXe siècle, l’Impératrice Tseu-hi défraya la chronique pendant plusieurs décennies.
Qui est cette femme surnommée le « Vieux Bouddha » par son peuple ? Et comment a-t-elle pu régner cinquante ans sur un Empire peuplé de cinq cents millions d’hommes ?
En 1852, Tseu-hi, de son vrai nom Yehonala, n’est qu’une concubine impériale de troisième catégorie. Seule sera impératrice celle qui donnera à l’empereur un fils, Tseu-hi a dû déployer des trésors de ruse et de séduction pour être celle là…

TSEU-HI, DERNIÈRE IMPÉRATRICE DE CHINE

En 1860, au moment où les flottes et les armées du monde Occidental attaquent l’Empire du Milieu, c’est Tseu-hi qui la sauve. Car l’Empereur, du nom de Xianfeng n’est qu’un alcoolique vivant dans la crapulerie avec ses mignons.
Tseu-hi ramène la prospérité dans l’Empire Céleste. Quand elle a pris le pouvoir, dans les provinces entières, le peuple mourant de faim se nourrissait d’herbe et de viande d’homme quand il en trouve.
Après dix années du règne de Tseu-hi, l’Empire du Milieu renaît. Partout l’agriculture et le commerce prospèrent, les maisons incendiées sont reconstruites, les ponts rétablis.

TSEU-HI, DERNIÈRE IMPÉRATRICE DE CHINE

En 1900, Tseu-hi, désormais une vieille femme, donne l’ordre : « Tuez-les tous ! ce sont des barbares souillant le sol impérial ». C’est ainsi qu’elle jette la Chine contre le monde. Apocalypse des horreurs, des haines. Pourtant elle gardera le pouvoir, ombre d’elle-même, sur une Chine céleste qui n’est plus qu’un fantôme.
En 1908, Tseu-hi endosse les robes funèbres et sur son lit de parade elle attend la mort avec un visage impassible. Elle a toute sa lucidité. Elle n’a pas su préserver l’Empire Céleste.

TSEU-HI, DERNIÈRE IMPÉRATRICE DE CHINE
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